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Sainte Thaïs

La vie de Sainte Thaïs nous est connue par plusieurs sources, tout d'abord dans le Ménologe qui est une compilation des traditions de l'Orient-Chrétien. Puis au XIIe siècle, Marbode, l'évêque de Rennes rédige aussi une vie de Sainte Thaïs où il la donne en exemple aux Bretons. Au XIIIe siècle, Voragine rédige aussi un récit en latin. Enfin en 1890 Anatole France en a fait un roman à l'eau de rose et Jules Massenet, un célèbre opéra avec l'air inoubliable de la méditation de Thaïs.

Sainte Thaïs
Thaïs était une séductrice d'une très grande beauté qui rendait les hommes tellement fou d'elle, que beaucoup vendaient tout ce qu'ils possédaient pour la séduire, et se trouvaient alors dans une pauvreté extrême. Pire encore, elle rendaient ses amants tellement jaloux les uns des autres qu'ils se battaient entre eux et quelques fois ils versaient leur sang au devant de sa porte.
L'abbé Paphnuce, ermite au monastère de Pispir et disciple de saint Antoine, ayant appris tous les drames engendrés par cette femme décida d'intervenir. Il opta pour une tenue mondaine, prit une pièce d'argent, et vint la trouver dans une ville d'Egypte qu'on croit être Alexandrie. Il lui donna la pièce d'argent comme c'était l'usage et l'ayant prise, elle lui dit : "Allons dans ma chambre." Quand Paphnuce fut entré, et qu'elle l'invitait à monter sur le lit, qui était couvert de riches étoffes, il lui dit: «Entrons dans un appartement plus reculé.» Et elle le mena dans plusieurs autres pièces, et il disait toujours qu'il redoutait d'être vu. Elle dit alors: «C'est une chambre où personne n'entre. Mais si c'est Dieu que tu crains, il n'y a aucun endroit qui soit caché à ses regards.» Le vieillard l'ayant entendue, lui dit: «Tu sais donc qu'il y a un Dieu? » Elle répondit qu'elle savait qu'il y avait un Dieu et une vie future, et des tourments réservés aux pécheurs. Il lui dit alors : «Puisque tu sais tout cela, comment as-tu pu perdre tant d'âmes? et tu rendras compte non-seulement de la tienne, mais de toutes celles que tu as induites à pécher.»

En entendant cela, Thaïs tomba aux pieds de l'abbé Paphnuce, et, versant des larmes, elle lui dit: «Je sais ce que c'est que la pénitence, mon père, et j'espère pouvoir obtenir par tes prières la rémission de mes fautes. Je te demande de m'accorder trois heures, et ensuite j'irai partout où tu voudras, et je ferai tout ce que tu m'ordonneras. »

L'abbé lui indiqua un endroit où elle devait se rendre; et elle, ayant rassemblé toutes les richesses qui étaient le gain de ses péchés, en fit un grand feu sur la place publique en présence de tout le peuple, en criant : «Venez tous, qui avez péché avec moi, et voyez que je brûle ce que j'ai reçu de vous. » Et ces choses se montaient à la valeur de quarante livres d'or. Lorsque tout fut consumé, elle se rendit à l'endroit que Paphnuce lui avait désigné.

Il la fit entrer dans un monastère de vierges, et il l'enferma dans une petite cellule dont.il ferma et scella la porte, laissant une petite croisée par laquelle on lui faisait passer un peu d'aliments, et il ordonna qu'on ne lui donnât chaque jour qu'une faible ration de pain et une petite quantité d'eau. Comme le vieillard se retirait, Thaïs lui dit : «Où veux-tu, mon père, que je répande l'eau que la nature chasse de notre corps? » Et il répondit : «Dans la cellule, comme tu le mérites.» Elle lui demanda encore comment elle devait adorer Dieu ; et il répliqua: «Tu n'es pas digne de nommer, Dieu, ni d'avoir sur tes lèvres le nom de la Trinité , ni de lever vers le ciel tes mains; car tes lèvres sont pleines d'iniquité, et tes mains sont chargées de souillures. Prosterne-toi du côté de l'orient en répétant souvent ces mots : «Toi qui m'a créée, aie pitié de moi.»

Après qu'elle eut demeuré trois ans dans cette retraite, l'abbé Paphnuce eut compassion d'elle, et il alla trouver saint Antoine, afin de lui demander si Dieu avait remis à Thaïs ses péchés. Quand il eut raconté la chose, saint Antoine réunit ses disciples, et leur enjoignit de passer la nuit en oraison, espérant que Dieu révélerait à l'un d'eux sa volonté à cet égard. Et lorsqu'ils priaient, l'abbé Paul, le premier des disciples de saint Antoine, vit tout d'un coup dans le ciel un lit orné de riches étoffes que gardaient trois vierges dont le visage était resplendissant. Et ces vierges étaient la Crainte de la peine future, qui avait retiré Thaïs du péché ; la Honte des fautes commises, qui lui avait mérité son pardon ; et l'Amour de la justice, qui lui avait inspiré les pensées du ciel. Et Paul disant aux frères que c'était sans doute l'emblème de la grâce d'Antoine, une voix divine répondit : «Ce n'est pas Antoine, mais la pécheresse Thaïs que j'ai en vue.» Le lendemain l'abbé Paphnuce, connaissant ainsi la volonté de Dieu, s'achemina plein de joie, et il alla au monastère, et il ouvrit la porte de la cellule de Thaïs; mais elle demanda à rester encore renfermée. Il lui dit : «Sors, car le Seigneur t'a remis tes péchés.» Et elle répondit : «Je prends Dieu à témoin que depuis que je suis ici, j'ai réuni tous mes péchés comme en un tas que j'ai toujours eu sous les yeux; et tant qu'il me restera un souffle de vie, mes péchés me seront toujours présents, et leur aspect m'arrachera des larmes.» L'abbé Paphnuce lui répondit : «Ce n'est pas à cause de la pénitence que tu as faite que le Seigneur t'a remis tes péchés, c'est à cause de la sainte crainte que tu as toujours eue dedans le cœur. » Et quand il l'eut fait sortir de sa cellule, elle vécut encore quinze jours et elle mourut en paix.

Malheureusement l'Egypte a complètement oublié cette sainte, fille d'Alexandrie. C'est triste de voir à quel point les peuples du proche-orient ont été privés de leur propre identité. Et jusqu'à ce jour, à part quelques poches de résistance héroïque, comme les coptes en Egypte ou les maronites au Liban, les peuples du Proche-Orient ignorent tout de leur passé glorieux. Que sont-ils aujourd'hui que des peuples asservis par la terreur? C'est le Big-Brother de Georges Orwell mais qui dure depuis plus de mille ans.

Le jour où les pays musulmans accepteraient la liberté de conscience, et ne puniraient pas leur citoyens musulmans quand ils veulent changer de religion, alors on pourra dire que l'Islam est une religion. Actuellement, l'Islam ne se comporte pas comme une religion mais bien comme un parti politique, d'ailleurs les responsables musulmans ne s'en cachent même pas quand ils justifient cette mesure en disant "qu'il est normale de punir un traite à l'Islam quand il abandonne sa religion puisque dans toutes les armées du monde, les déserteurs sont punis de morts". Tous les pays musulmans, des Maldives à l'Algérie ont introduit cette notion dans leur constitution. Il est nécessaire que l'humanité, par l'intermédiaire peut-être de l'ONU définisse c'est quoi une religion. L'Anglicanisme, le communisme et même l'Islam ne sont ils pas des tentatives de transformer le christianisme en un parti politique? Le Boudisme et l'Hindouisme ne sont-ils pas plutôt des philosophies ritualisées au service du pouvoir? Souvent les gens parlent de religion tant dis qu'il s'agit tout simplement de parti politique. La différence entre religion et parti politique ne vient pas du nombre d'adhérent. L'objectif d'un parti politique est d'accéder au pouvoir temporel et à le péréniser tandis qu'une religion cherche à répondre à cette question: "que dois-je faire pour gagner la vie éternelle? (luc 10,25-37)". La plupart des pseudo-religions d'aujourd'hui ne sont que des partis politques déguisés en religion. Par exemple l'objectif de l'Islam est de dominer le monde, pour cela, il incite les musulmans à se faire exploser en leur promettant le paradis. A cette question: "que dois-je faire pour gagner la vie éternelle? Jésus répond: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force (Dt 6, 5) et ton prochain comme toi-même (Lv 19, 18)." Mais l'Islam répond: "Que ceux qui veulent échanger la vie présente contre celle de l'au-delà combattent dans le chemin de Dieu ! Qu'ils succombent ou qu'ils soient vainqueurs, Nous leur accorderons une généreuse récompense. (Coran IV ; 74)" et dans des centaines de Hadiths l'idée est bien précisée: Abu Sa'id Al-Khoudri, le messager d'Allah a dit : "ceux qui se mettent au premier rang et ne tournent pas leur visages jusqu'à ce qu'ils soient tués. Ceux sont eux qui profitent des chambres élevées du paradis, et leur seigneur leur rie, et lorsque ton seigneur rie à un peuple, alors ceux-ci n'ont pas de compte à rendre".

Que ceux qui cherchent la vérité jugent, en leur âme et conscience, quelle voie ils choisissent?


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