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Encore une fois, les coptes d'Egypte ont subi
un déni de justice flagrant. Le tribunal
de la ville d'Assiout vient d'acquitter quartes
musulmans accusés d'avoir
assassiné, le 19 octobre dernier un copte
Attalah Farouk âgé de 61 ans.
Le crime était odieux et d'une
barbarie extrême. En plein jour, dans la
rue, tout prêt du marché, devant
plusieurs témoins, ils lui ont
tiré 31 coups de pistolets, puis ils
l'ont décapité, selon la tradition
musulmane, ensuite ils ont l'ont trainé
dans les rues en criant All ahou Akbar (Dieu est
Grand)
Le président du tribunal a
prononcé l'acquittement pour absence de
preuves. Or l'affaire est connue de tout le
monde. La victime est le père d'un jeune
homme accusé d'avoir diffusé sur
internet à partir de son portable la
photo d'une jeune fille musulmane et ce sont les
parents de cette jeune fille qui ont voulu laver
l'honneur de la famille! Le juge savait
très bien le fond de ce crime, mais la
loi musulmane lui interdit de condamner un
musulman qui n'a fait qu’assassiner un
infidèle. En réalité, ce
type de justice est monnaie courante dans les
pays musulmans. Aucun témoin musulman
n'ose témoigner en faveur d'un
chrétien contre un musulman et les
témoignages des chrétiens sont
rarement pris en compte. Par contre si par
malheur un copte est accusé d'avoir
assassiné un musulman, c'est la
condamnation à mort garantie.
Cela tout le monde le sait et cette injustice
ne scandalise personne dans les pays musulmans,
c'est tout simplement la loi. Il n'y a qu'en
Europe que certains intellectuels musulmans
prétendent que ce n'est pas vrai, que
l'Islam est une religion d'amour. Les
Chrétiens d'Orient ne demande que
ça que l'Islam soit une religion d'amour
mais pour le moment, leur quotidien est un
véritable calvaire.
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Une
justice injuste